Institut Pierre Louis d'Epidémiologie et de Santé Publique (IPLESP) – Paris
L'Institut d'épidémiologie et de santé publique Pierre Louis a été créé en janvier 2014 en tant que laboratoire unique rassemblant toutes les forces de recherche en épidémiologie et en santé publique de Sorbonne Université, afin d'accroître notre visibilité et notre attractivité, de faciliter les travaux collaboratifs inter équipes et d’assurer une affectation plus efficace du personnel administratif ou opérationnel. Évalué avec succès, l’Institut a été renouvelé en janvier 2019. Il est constitué de 7 équipes INSERM / Sorbonne Université et d’une équipe transversale pour l’administration et le système d’information. Notre objectif commun est de produire des connaissances originales sur plusieurs problèmes de santé publique prioritaires et sur l’efficacité des interventions en santé. Nos principales spécificités consistent à utiliser des méthodes de conception et d’analyse innovantes afin d’assurer le plus haut niveau de preuve possible pour nos résultats et, le cas échéant, notre capacité à établir, intégrer et exploiter des données massives provenant de sources diverses. L’Institut couvre les principaux domaines de l’épidémiologie clinique, populationnelle ou sociale, ainsi que de la pharmaco-épidémiologie, de la biostatistique, de la modélisation statistique et mathématique, de la recherche clinique, y compris de la méthodologie et des essais cliniques, des relations entre l’environnement et la santé, des déterminants sociaux de la santé et des organisations de soins en santé. En termes d'applications, nous traitons principalement de maladies transmissibles (grippe, infection par le VIH, hépatite virale…), d'infections nosocomiales et émergentes, de maladies chroniques (maladies chroniques inflammatoires, maladies respiratoires, allergiques et cardiovasculaires, maladies psychiatriques) et de prise en charge en réanimation.
Maria Melchior est épidémiologiste, Directeur de recherche à l’Inserm. Ses travaux portent sur les inégalités sociales dans le domaine de la santé mentale (particulièrement la dépression, l'anxiété, le trouble du déficit de l'attention et de l'inattention et les conduites addictives), avec un intérêt particulier pour les trajectoires développementales depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte et la transmission intergénérationnelle de ces troubles. Ses recherches reposent principalement sur des données de cohortes longitudinales menées en France (EDEN, ELFE, TEMPO) ou dans d’autres pays (Danish National Birth Cohort, DANLIFE).
Dans EDEN, j'ai proposé plusieurs projets de recherche sur le rôle du tabagisme prénatal vis-à-vis du développement psychologique des enfants, ainsi que sur l'influence du mode de garde préscolaire sur le devenir des enfants.
Judith van der Waerden obtained her PhD (2011) at Maastricht University, the Netherlands, in the field of public health and health promotion. In 2017 she was appointed as a research associate at the French National Institute of Health and Medical Research (INSERM). Her research focuses on identifying the role of moderating contextual factors and population-specific causal pathways in the association between parental psychological difficulties and children’s development. She is also interested in the association between physical activity and mental health and the evaluation of interventions that contribute to the prevention of mental health problems in children and their parents. Besides EDEN, she also works with data from the ELFE and CONSTANCES cohorts.
Research axis
- Parental mental health and child development
- Risk factors associated with perinatal stress and psychological problems
- Father's mental health
Simi completed a bachelor's degree in neuroscience at the University of Texas, with a minor in public health. She went on to complete a master's degree in public health at the École des hautes études en santé publique (EHESP) with a specialization in epidemiology. Her master's thesis focused on the COVID-19 vaccine intention among French healthcare workers at the beginning of the distribution of the vaccine in France. She is currently working on maternal mental health and its effects on children in the EDEN study and in another study based in Benin.