Marie-Josèphe Saurel-Cubizolles est chercheuse, épidémiologiste à Paris, spécialisée en santé périnatale et santé des femmes, notamment au moment de la naissance. Elle a conduit des travaux de recherche sur les inégalités sociales de santé, sur les violences envers les femmes ainsi que sur les liens entre l'emploi, les conditions de travail et le déroulement de la grossesse. Elle a contribué au groupe de travail sur la santé des enfants du Haut Conseil de Santé Publique.
Axes de recherche
- Activité professionnelle des femmes pendant la grossesse en France, évolution depuis 1972.
- Précarité sociale des femmes pendant la grossesse en France.
- Situations sociales des familles ayant un enfant handicapé, après une naissance très prématurée.
- Violences pendant la grossesse.
- Consommation de cannabis pendant la grossesse.
- Orientation sexuelle et santé mentale.
Avec une formation d’ingénieur agronome et une thèse en épidémiologie, mes recherches portent actuellement sur la mise en place des habitudes et du comportement alimentaires dans l’enfance et leurs liens avec la santé (croissance, infections et allergies) et le développement de l’enfant. Plus particulièrement, j’étudie dans quelle mesure le suivi des recommandations nutritionnelles pendant la grossesse et la petite enfance est associée à la santé de l’enfant. Concernant l’alimentation infantile, au-delà de l’allaitement maternel, je m’intéresse à la composition nutritionnelle des préparations infantiles et au déroulement de la diversification alimentaire
Axes de recherche
- Mise en place des habitudes alimentaires dans l’enfance
- Alimentation périnatale (alimentation de la mère pendant la grossesse, allaitement et recours aux préparations infantiles, diversification alimentaire) et santé de l’enfant
- Pratiques parentales vis-à-vis de l’alimentation, comportement alimentaire de l’enfant et croissance
Diplômé d'un master de nutrition en santé publique à l'Université de Montpellier, Jonathan Bernard a réalisé un doctorat d'épidémiologie et de santé publique à l'Université Paris-Saclay. Soutenue en 2013, sa thèse portait sur le rôle de l'allaitement maternel et des acides gras oméga 3 et 6 dans l'alimentation pendant la grossesse et dans le lait maternel sur le développement cognitif des enfants EDEN. Jonathan Bernard a ensuite réalisé un postdoctorat au Singapore Institute for Clinical Sciences durant lequel il a poursuivi ses recherches sur le rôle des acides gras sur le développement de l'enfant, et démarré de nouveaux projets centrés sur l'usage des écrans chez l'enfant, et l'activité physique chez l'enfant et la femme enceinte. Depuis son recrutement par l'Inserm en 2018, Jonathan Bernard conduit ses recherches en épidémiologie périnatale et pédiatrique à partir des cohortes EDEN, ELFE, GUSTO et S-PRESTO.
Axes de recherche
1) Rôle des lipides en début de vie (alimentation pendant la grossesse, composition du lait maternel, consommation de préparations infantiles) et développement de l'enfant. Métabolisme des lipides chez la femme enceinte ou allaitante.
2) Déterminants culturels des pratiques d'allaitement maternel.
3) Usage des écrans, sédentarité et activité physique des enfants et de la femme enceinte.
Rôle dans EDEN
- Coordinateur de l'axe "Développement cognitif"
- Responsable scientifique du projet iEDEN et du suivi des enfants EDEN à 17-20 ans
- En charge des recherches sur le rôle des lipides
- Communication externe (site web, Twitter)
Sandrine Lioret est diplômée de l'AgroParisTech, d'un Master et d'une thèse en Epidémiologie/Santé Publique. Son programme de recherche porte sur les inégalités sociales de santé, avec une attention particulière sur la croissance précoce et le surpoids de l’enfant. Elle cherche à comprendre comment les comportements liés à la balance énergétique, à savoir : alimentation, comportements sédentaires et activité physique, sont impliqués dans la construction de telles inégalités sociales de santé, avec une double approche, observationnelle et interventionnelle. Elle analyse différentes études épidémiologiques en population générale (ex : cohortes de naissance EDEN et Elfe, en France ; cohorte HAPPY en Australie), mais aussi menées auprès de familles vivant en situation de précarité (étude ENFAMS). Elle est également mobilisée dans la mise à l’échelle du programme nutritionnel précoce InFANT dans le Victoria (Australie) et investigatrice principale de l’étude interventionnelle ECAIL, qui vise à améliorer l’alimentation et la croissance des jeunes enfants vivant dans des situations de vulnérabilité sociale.
Axes de recherche
- Épidémiologie périnatale et pédiatrique
- Inégalités sociales de santé, Précarité
- Alimentation (dont profils alimentaires), Activité physique, Sédentarité, Profils multi-comportementaux
- Surpoids/Obésité
- Interventions complexes de santé publique
Rôle dans EDEN
Implication forte dans les projets :
- mobilisant les profils alimentaires et multi-comportementaux de l'enfant à partir de 2 ans
- portant sur les inégalités sociales associées aux comportements, à la croissance et à la santé de l'enfant
Sabine Plancoulaine est médecin de santé publique et spécialiste du sommeil. Après une thèse en épidémiologie génétique et une dizaine d'années de recherche dans ce domaine avec comme thématique les infections virales oncogènes et leurs pathologies, elle s'est tournée vers l'étude du sommeil et notamment celui des enfants. Sabine Plancoulaine travaille essentiellement au sein des cohortes de naissance françaises (EDEN, ELFE, EPIPAGE2, SEPAGES), des consortia européens incluant une ou plusieurs de ces cohortes mais également auprès des cliniciens pédiatriques qui s'intéressent au sommeil en France.
Axes de recherche
- les facteurs associés aux différentes caractéristiques du sommeil des enfants
- les relations entre les différentes caractéristiques du sommeil et la santé ultérieure des enfants
- études longitudinales, modélisation par trajectoires
Rôle dans EDEN
Sabine Plancoulaine porte l'axe "sommeil" au sein de la cohorte EDEN et étudie de manière longitudinale les facteurs associés aux différentes caractéristiques du sommeil, et les relations entre les différentes caractéristiques du sommeil et la santé ultérieure des enfants.
Wen Lun Yuan est diététicienne-nutritionniste de formation et est diplômée de deux masters en nutrition et en santé publique/épidémiologie. Elle a ensuite réalisé un doctorat d'épidémiologie et santé publique à l'Université Paris-Saclay. Ses recherches portaient sur les préférences alimentaires des enfants. Wen Lun étudie aujourd'hui les liens entre alimentation maternelle et développement cognitif de l'enfant, les déterminants de la santé cardiométabolique des enfants (santé cardiovasculaire, trajectoires de pression artérielle, adiposité, etc.), l'exposome et les marqueurs métabolomiques. Elle travaille sur les données de plusieurs cohortes d'enfants comme l'étude EDEN et d'autres (ELFE, GUSTO, S-PRESTO).
Diplômée d'un master de Statistiques en Recherche Biomédicale, Muriel Tafflet a de nombreuses années d'expérience dans la gestion de bases de données et l'analyse statistique dans le domaine de l'épidémiologie en population clinique et générale. Muriel travaille actuellement sur plusieurs cohortes d'enfants au sein du CRESS, dont la cohorte EDEN.
Rôle dans EDEN
Gestion de la base de données , diffusion des données, support sur les données et les analyses statistiques.
Après un Master en Nutrition & Santé à AgroParisTech, Lucinda Calas a rejoint le CRESS pour travailler sur les projets européens LifeCycle et LongITools pour lesquels elle s'occupe de la gestion des données dans les cohortes EDEN, ELFE et CONSTANCES. Elle sert aussi de support pour diverses analyses statistiques impliquant les données de la cohorte EDEN.
Rôle dans EDEN
Gestion des données EDEN pour les projets européens LifeCycle et LongITools
Mélèa Saïd est diplômée d'une Licence en sciences interdisciplinaires appliquées à la santé de l'Université Paris Diderot et d'un Master en méthodologie et statistiques en recherche biomédicale de l'Université Paris-Saclay. Pour sa première expérience professionnelle, elle a rejoint le CRESS pour travailler sur le projet iSCAN, où elle est en charge des bases de données et des analyses statistiques.
Ingénieure en Alimentation et Santé, Claire Guivarch est également diplômée du master en Santé, parcours Epidémiologie de Sorbonne Université. Depuis 2019, elle est doctorante au CRESS où elle étudie les associations entre les pratiques parentales vis-à-vis de l’alimentation, le comportement alimentaire de l’enfant et la croissance, en tenant compte de la susceptibilité génétique de l’enfant à l’obésité.
École des Hautes Études en Santé Publique
- Villejuif
Présentation
Alexandra Descarpentrie est diplômée d'une licence en Sciences de la vie et d'un diplôme universitaire en médiation scientifique à l'Université de La Réunion. Elle s'est ensuite orientée vers la santé publique en intégrant le master de l'Université Paris-Saclay. C'est actuellement en tant que doctorante au sein du CRESS qu'elle étudie les relations entre profils multi-comportementaux chez les jeunes enfants et facteurs contextuels et différents évènements de santé, et ce, à la fois en population générale et sans domicile.
Camille est infirmière de formation, elle a ensuite été diplômée d’un master 1 de Santé Publique à l’Université Paris-Sud puis d’un master 2 d’Epidémiologie à l’ISPED (Institut de Santé Publique, d’Epidémiologie et de Développement) de Bordeaux. C’est au cours de ce M2 qu’elle réalise son stage de fin d’étude au sein du Health Research Institut de l’Université de Canberra en Australie. A l’issue de cette expérience, elle part travailler au Nigeria en tant que coordinatrice de recherche clinique terrain pour l’ONG ALIMA pendant 8 mois. De retour en France elle est engagée par Santé publique France pour participer à la gestion de la crise sanitaire du COVID19. Elle rejoint ensuite en janvier 2021 l’équipe EAROH comme cheffe de projet pour la cohorte EDEN et l’étude ECAIL. Après un an passé à ce poste, elle débute désormais au sein de cette même équipe, un doctorat en épidémiologie portant sur les inégalités sociales de surpoids chez l’enfant.
Shuai Yang a réalisé une licence de mathématique appliquée à l'Université de Finance et d’Économie d'Anhui et d'un master de recherche en biostatistique à l'University College de Cork. Il est également diplômé d'un diplôme de santé publique de l'Université Paris Cité. Depuis 2020, il est doctorant en épidémiologie au CRESS où il étudie les liens entre l'usage des écrans et le développement cognitif des enfants dans les cohortes EDEN et ELFE.
Axes de recherche
- Influence de l'usage des écrans sur le développement cognitif de l'enfant
- Modélisation longitudinale en épidémiologie
