Le 16.09.2021

Les dernières recommandations de l'Anses (2016) en termes de diversification alimentaire conseillent aux parents de retarder l'introduction et la quantité offerte de produits sucrés durant la première de vie. De plus, elles resoulignent l'importance d'ajouter des matières grasses dans l'alimentation du nourrisson. Néanmoins, très peu de données existent pour étayer les conséquences à long terme d'un apport inadéquat en sucres ou en matières grasses chez le nourrisson, notamment sur le développement des préférences alimentaires. Dans cet article publié dans Nutrients, nos chercheurs ont étudié les liens entre l'apport en glucides et en lipides, mais aussi la consommation de sucres et matières grasses ajoutées dans la première année de vie et l'appréciation pour la saveur sucrée et la sensation de gras à 8-12 ans. Aucune association marquée n'a été trouvée excepté que les filles les plus exposées aux glucides dans la petite enfance auraient une appréciation plus élevée pour la saveur sucrée à 8-12 ans. Il est important de préciser que la consommation de sucres et matières grasses ajoutées chez les nourrissons à 8 et 12 mois dans EDEN est relativement faible en comparaison à d'autres pays. En effet, à 8 et 12 mois respectivement, seuls 27% et 37% des nourrissons consommaient des sucres ajoutées et 13% et 23%, des matières grasses ajoutées. Retrouvez les détails de cet article en suivant le lien ci-dessous.


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